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Malgré les troubles en Argentine, au Brésil et en Turquie, les marchés émergents ont la cote auprès de firmes telles que Pimco, Goldman Sachs, Morgan Stanley, Citigroup et Capital Economics. L'indice MSCI Marchés émergents est 28 % moins chèrement évalué que le S&P 500 alors que les perspectives de croissance de ces pays sont meilleures. Ces marchés performent également bien lorsque les taux américains 10 ans évoluent entre 2,5 % et 3,5 %. Déjà amateur de ces régions, Martin Roberge, de Canaccord Genuity, en achèterait davantage si les cours reculaient. Une crise à l'image de celle de 1997-1998 est peu probable parce que les pays émergents présentent de meilleurs bilans et une inflation plus modérée qu'à l'époque. Par conséquent, les banques centrales ont cette fois plus de marge de manoeuvre pour encaisser les soubresauts économiques. Seule une montée en flèche du dollar américain pourrait sérieusement perturber la capacité de ces pays à se financer et déclencher un effet de contagion, estime-t-il. Un billet vert fort augmente le coût d'emprunt sur le marché mondial des obligations émises en dollars américains pour les gouvernements et les sociétés.