Le Canada est l'un des trois marchés que préfère Vincent Delisle, de Banque Scotia, dans sa stratégie pour l'automne. La croissance mondiale est à un sommet en sept ans, ce qui favorise un marché cyclique tel que le S&P/TSX. Contrairement au bond de 15 % des Bourses d'Europe et de 24 % de celles des marchés émergents, le recul de 2 % de l'indice torontois cette année milite pour un certain rattrapage. Lorsque les taux remontent aux États-Unis, les pros se tournent vers les placements encore sous-évalués. Or, le S&P/TSX est moins chèrement évalué que le S&P 500 par rapport aux profits prévus dans 12 mois. Le stratège prévient que l'élan mondial et celui des profits canadiens pourraient ralentir en 2018. Le pétrole doit aussi repasser la barre des 50 $ US le baril pour que le S&P/TSX effectue ce rattrapage. En juillet, M. Delisle avait déjà relevé son encaisse à 6 % et réduit la place accordée aux actions américaines.
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