De nouvelles inquiétudes concernant l’effet potentiel d’un ralentissement chinois sur l’économie mondiale incitent certains investisseurs à encaisser des gains.
Il faut dire que le S&P 500 américain s’était apprécié pendant 92 séances à un sommet de près de quatre ans, sans connaître un mouvement de recul de plus de 1,2 %.
De plus, l’indice Nasdaq, emblématique du secteur de la technologie, connaît aussi son quatrième meilleur début d’année, depuis sa création en 1971, avec un gain de 18 %, rapporte Bespoke Investment Group.
La source de ces nouvelles craintes chinoises : l’annonce par le géant minier australien BHP Billiton que la demande chinoise pour le fer plafonn,e en raison du ralentissement du secteur de l’acier.
De plus, la hausse inattendue des taux obligataires de dix ans depuis dix séances, à leur niveau (2,37 %) le plus élevé depuis cinq mois et demi, aux États-Unis, provoque aussi un déplacement des investisseurs des secteurs plus cycliques, tels que les matériaux, aux titres du secteur financier, qui bénéficient lorsque l’écart entre les taux à court et à long terme augmente.
C’est en partie pourquoi l’indice torontois S&P/TSX traîne de la patte derrière l’indice-phare américain S&P 500, cette année. Les matériaux et l’énergie comptent pour 46,5 % de la valeur de l’indice S&P/TSX.
Depuis le début de 2012, les taux américains de dix ans ont augmenté de 0,39 % et les banques ont gagné 10 % et les assureurs-vie ont bondi de 17 %, à Toronto.
En fin de séance le 20 mars :
- le S&P 500 fléchissait de 0,3 %, à 1405,29
- le Dow Jones reculait de 0,5 %, à 13170,19
- le Nasdaq cédait 0,14 %, à 3074,15
- le S&P/TSX perdait 0,4 %, à 12439,70
- le huard échappait 0,4 % à 99,1 cents US
- l’or chutait de 1,1 %, à 1647,70 $ US l’once à New York
- le pétrole léger baissait de 2,3 %, à 105,61 $ US le baril, à New York
