Enfin, l’économiste Carlos Leitao, cite un troisième facteur de risque ; celui que les pressions de la droite aux Etats-Unis pousse le gouvernement Obama à présenter une politique fiscale plus restrictive qui entraînerait une diminution des dépenses publiques. Le moment, estime-t-il, serait fort mal choisi.
Attachez vos tuques
«Il y a beaucoup d’éléments à considérer avant de prétendre à un rattrapage complet, dit-il. Mais une chose est certain, , crise au Japon ou non, vaut mieux attacher vos tuques parce que ça risque d’être volatil pendant encore un certain temps».
En janvier 1995, lors du tremblement de terre de Kobbe, le Nikkei 225, l’indice phare de la Bourse de Tokyo, avait pris une année complète avant de regagner son niveau d’avant le tremblement de terre.
Selon Bespoke Investment, dans la semaine suivant le désastre, le Nikkei avait fondu de 6,6%.
L’indice a continué de baisser pendant des semaines. Après trois mois, il avait chuté de 15%. Et après six mois, il avait chuté de 25%.
De là, l’indice s’est remis à monter progressivement jusqu’à récupérer l’ensemble de ses pertes des six premiers mois, tout juste avant la fin de l’année 1995.