7 risques qui pèsent sur les Bourses

Publié le 25/03/2014 à 09:54

7 risques qui pèsent sur les Bourses

Publié le 25/03/2014 à 09:54

Par Yannick Clérouin

Photo: Bloomberg

L’équipe de stratèges de Credit Suisse continue de recommander à ses clients d’accorder une place prépondérante aux actions dans leur portefeuille, mais a tout de même suggéré mardi d’en alléger un peu le poids en raison de sept risques potentiels. Voici un survol des menaces qui planent sur les Bourses.

1-La Chine. Pour Credit Suisse, le géant asiatique représente le principal risque sur le plan économique. Une diminution du PIB de l’empire du Milieu sous la barre des 5% amènerait la firme de courtage à réduire sa recommandation pour les actions à sous-performance. Elle croit toutefois que ce scénario est peu probable, sauf si les prix de l’immobilier se mettent à crouler.

2-L’élan macroéconomique semble plafonner. Credit Suisse s’appuie sur deux indices précurseurs, dont un indice des surprises positives sur le front économique mondial, qui laisse entrevoir une diminution des nouvelles commandes passées auprès des entreprises manufacturières.

3-Une politique monétaire moins favorable se dessine aux États-Unis et en Europe, tandis que la Banque centrale du Japon a déçu les investisseurs en ce qui a trait aux futures interventions pour stimuler l’économie. Les stratèges de Credit Suisse soulignent que la nouvelle présidente de la Réserve fédérale américaine, Jannet Yellen, a surpris les investisseurs en évoquant la possibilité d’une première hausse des taux d’intérêt en avril 2015, soit quatre mois plus tôt que prévu. En général, les Bourses s’ajustent à une première hausse de taux environ six mois avant l’événement.

4-Une diminution des liquidités injectées par les banques centrales pointe à l’horizon. Selon Credit Suisse, les bilans des quatre principales banques centrales du monde augmentaient à un rythme annualisé de 16% au premier trimestre, mais cette cadence devrait fléchir à 2% au quatrième trimestre. La Fed va entre autres continuer de réduire ses achats d’actifs.

5-Les prévisions de bénéfices des entreprises s’annoncent moins favorables. L’anticipation de croissance du bénéfice par action des principales Bourses mondiales pour les 12 prochains mois a entre autres ralenti à 9,5%, soit un creux en cinq ans.

6-Les titres américains sont plus chers qu’ils ne l’étaient selon plusieurs indicateurs. Le ratio cours/bénéfice tel que mesuré par l’indice US Shiller est de 25,4, tandis que sa moyenne à long terme est de 16,8. Une autre mesure de l’évaluation des actions, qui compare le rendement des bénéfices des entreprises et le rendement offert par les obligations américaines de 10 ans, se trouve à son plus bas depuis 2010. L’écart d’évaluation qui favorisait les actions par rapport aux obligations demeure, mais a considérablement diminué depuis quatre ans.

7-La crise en Ukraine est le dernier risque qui pèse sur les Bourses. Les stratèges de Credit Suisse y accordent toutefois une importance relative moindre, car selon eux, il est dans l’intérêt économique de la Russie d’éviter une escalade du conflit.

 

 

 

 

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