Voici pourquoi Québecor et Stingray s'intéressent à la radio

Publié le 04/07/2018 à 17:24

Voici pourquoi Québecor et Stingray s'intéressent à la radio

Publié le 04/07/2018 à 17:24

Par Stéphane Rolland

Photo:123rf

Mais pourquoi, diable, Eric Boyko et Pierre Karl Péladeau s’intéressent-ils à la radio? Le «vieux média» est particulièrement résilient dans le paysage médiatique traditionnel, comme le montre le tableau ci-dessous. 

De 2011 à 2016, les revenus publicitaires des stations radiophoniques canadiennes ont baissé de 3,2%, selon les données de Statistique Canada. Ceux-ci sont passés de 1 576 M$ à 1525 M$. Rien de comparable avec les malheurs de la presse écrite. Les revenus publicitaires des journaux sont passés de 3427 M$ en 2011 à 2133 M$ en 2016, une baisse de 37,8%. 

Bien que d’autres raisons expliquent leurs stratégies, ces données n’ont sûrement pas échappé à Singray (RAY-A) et Québecor (QBR-B). 

Stingray a annoncé au début mai l’acquisition de Newfoundland Capital Corporation (NCC) pour un montant de 506 M$. En entrevue avec Les Affaires, son PDG Eric Boyko nous a expliqué comment il comptait créer de la valeur en achetant le propriétaire de 101 stations de radios. Pour en savoir plus sur son plan de match, lisez notre entrevue dans notre édition du 30 juin, en cliquant ICI (réservés à nos abonnés).

Québecor, pour sa part, se préparerait à lancer une station en ligne, selon des informations obtenues par La Presse. La réglementation limitant la concentration médiatique ne lui permet pas de détenir une station sur la bande AM ou FM, mais des experts se questionnent à savoir si l’empire médiatique ne serait pas en mesure d’obtenir des assouplissements réglementaires en raison du changement de contexte au sein de l’industrie.

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