Outre la perspective d'une inflation alimentée notamment par l'assouplissement monétaire aux Etats-Unis et le ralentissement économique de la zone euro, la société d'investissement basée à New-York appuie également son optimisme sur le fait que les banques centrales des pays émergents achètent de plus en plus d'or, jouant le rôle de monnaie refuge car non manipulable.
Concernant la chute récente de l'once, BlackRock considère qu'il y a eu une réaction «disproportionnée» des marchés face aux résultats décevants des compagnies aurifères affectées par la crise.
«Mais si vous commencez à être plus confiant sur le fait que nous n'entrons pas dans le scénario d'un effondrement de la zone euro, d'un chaos américain, d'une contraction de la Chine, vous commencez en fait à être très positif sur les compagnies aurifères», a assuré Mme Raw.
Le fonds est fortement engagé sur le marché de l'or, qui représente 20% de son portefeuille global.
BlackRock considère que la demande dans le secteur minier est toujours croissante, ce dont les compagnies du secteur devraient profiter en terme de bénéfices.
«La valorisation (boursière de ces entreprises, ndlr) n'est pas bien estimée aujourd'hui», insiste la responsable du fonds selon laquelle ces sociétés devraient «surperformer» prochainement.