Le pdg de RIM, Thorsten Heins, aura-t-il la mine basse lors du dévoilement des résultats de l'entreprise jeudi? Photo: Bloomberg
À l’instar de ce qui s’est produit vendredi dernier, la semaine pourrait se terminer en queue de poisson pour Research In Motion. Si c’est une panne du BlackBerry sur trois continents au même moment où Apple lançait le iPhone 5 qui a fait chuter le titre de RIM de 7 %, ce sont ses résultats financiers qui pourraient cette fois-ci le plomber.
L’ex coqueluche canadienne de la technologie dévoile jeudi ses résultats du deuxième trimestre. Les analystes s’attendent à tout sauf des miracles. Ils anticipent en moyenne une perte de 0,46 $ US par action pour la période de trois mois terminée en août.
Certains analystes sont récemment devenus plus pessimistes que jamais. C’est le cas de Sameet Kanade, de Northern Securities. Le 18 septembre, il a fait passer sa recommandation pour le titre de RIM de conserver à vendre, et son cours cible de 6$ US à 4,50 $ US.
Au total, 28 analystes sondés par Bloomberg recommandent de conserver le titre, 20 de le vendre. Un seul suggère de l’acheter.
M. Kanade croit que les résultats du deuxième trimestre seront un non-événement, puisque le principal catalyste pour l’entreprise demeure le lancement de sa plateforme BlackBerry 10, attendue au premier trimestre de 2013.
Petite lueur d'espoir, Thorsten Heins, pdg de RIM, livrera un discours à la conférence BlackBerry Jam developer qui se tient à San Francisco mardi. Il devrait fournir d’autres renseignements sur ses prochains appareils.
Sur le front économique, page 2
