Le secteur techno à un seuil dangereux

Offert par Les Affaires


Édition du 21 Octobre 2017

Le secteur techno à un seuil dangereux

Offert par Les Affaires


Édition du 21 Octobre 2017

Par D.B.

Le secteur de la technologie coiffe tous les autres au poteau tant pour sa croissance que pour ses marges et l'encaisse au bilan.

Bank of America Merrill Lynch est pourtant neutre à l'égard du secteur vedette, parce que son rapport risque-rendement lui paraît moins éclatant que le veut la croyance populaire.

Même si la fièvre techno est loin des excès de l'an 2000, la technologie est trop populaire au goût de la stratège Savita Subramanian, du moins si l'on se fie à la proportion du nombre d'acheteurs par rapport au nombre de vendeurs.

Ce secteur est beaucoup plus tributaire du cycle de l'économie que les investisseurs le croient. En effet, il s'agit du quatrième secteur le plus sensible au produit intérieur brut (PIB) sur les 11 du S&P 500.

Ses bénéfices sont aussi ceux qui sont les plus corrélés à l'indice d'activité ISM. Le domaine de la techno est notamment celui qui bénéficie le plus de la mondialisation des échanges commerciaux, une tendance qui pourrait être mise à mal au cours des prochaines années.

La progression des marges du secteur depuis 10 ans provient, pour le tiers, du recul des impôts, un autre phénomène mondial en voie de s'inverser. Les marges pourraient avoir atteint un sommet au moment où le ratio qui compare les cours des titres de technologie aux revenus bat tous les records.

Enfin, la technologie pèse pour 24 % dans le S&P 500, seuil qui défonce celui de 22% du secteur financier en 2006, avant la crise.

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Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

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