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Les obligations de pacotille émises par les entreprises américaines redeviennent un indicateur prisé de stress lorsque la Bourse pique du nez. Pour l'instant, le coût d'emprunt des entreprises - mesuré par l'écart entre le rendement des obligations des sociétés les moins bien cotées et les obligations du Trésor américain - augmente peu. Si l'indice de volatilité (VIX) grimpait à 30-35, par exemple, mais que la hausse du coût d'emprunt restait inférieure à 1 % (100 points de base), ce serait signe que la chute en Bourse risque peu de s'envenimer, explique Hugo Ste-Marie, de Banque Scotia. Au pire de la correction de 10 % de février 2018, par exemple, le coût d'emprunt avait crû de seulement 0,5 % à 0,6 % (de 50 à 60 points de base), même si l'indice de volatilité avait grimpé jusqu'à 50, rappelle l'analyste. «Si ce scénario se produit encore cette fois-ci, on devrait bien se tirer d'affaire de la troisième correction de l'année», dit-il.