Grâce à une émission d’actions de 35 millions de dollars réalisée le 6 décembre(à 17,50 $ par action), Mediagrif a entièrement remboursé sa dette à long terme, et dispose aujourd'hui de 9,3 millions de liquidités et des facilités de crédit de 60 millions de dollars, pour réaliser les acquisitions promises, fait valoir M. Thadani.

M. Roy se dit activement à la recherche d'une acquisition, mais il répète qu'il est aussi discipliné.

" On étudie des dossiers substantiels. On a les moyens de réaliser une acquisition de 40 à 50 millions. Il faut qu'elle ait une bonne taille pour qu'on y consacre toutes nos énergies et que ça rapporte ", dit-il.

Le titre de Mediagrif a fléchi de 2,8 %  mercredi, les investisseurs se montrant déçus par les revenus légèrement inférieurs aux prévisions et par le lancement prochain par Travaux publics et services gouvernementaux d’une solution interne pour les appels d’offres qui concurrencera la plateforme MERX, de Mediagrif.

Travaux publics et services gouvernementaux représente seulement 7 % des revenus de la plateforme d’appels d’offres MERX.

" Nous nous affranchissons d'un seul client, mais une foule d'entreprises et d'agences veulent toujours avoir un accès aux appels d'offres et MERX offre de bien meilleures fonctionalités. Nous lancerons au printemps une nouvelle génération de notre solution dans le domaine de la construction, qui incluera un module d'accréditaiton ", explique M. Roy.

Il faut dire que l’action de Mediagrif avait atteint un nouveau sommet annuel de 20,35 $, mardi, après un bond rapide de 16 % depuis le début de décembre. 

M. Thadani vient d'augmenter son cours-cible de 10 % à 22 $, en ligne avec la croissance prévue des bénéfices qu'il prévoit en 2015.