L’épicier Loblaw ne peut compter sur l’inflation alimentaire pour raviver ses ventes.
En effet, l’activité promotionnelle, soit l’offre de rabais, est actuellement la plus intense depuis dix ans, ont confié les hauts dirigeants aux analystes de BMO Marchés des capitaux, au cours d’un petit-déjeuner rencontre. La présence accrue de Walmart dans le secteur de l’alimentation est en partie responsable de cet environnement compétitif intense.
Pas étonnant dans ces circonstances que les ventes des magasins de Loblaw ouverts depuis plus d’un an baissent depuis quatre trimestres, une fois l’effet de l’inflation soustraite, précise l’analyste Peter Sklar.
Si la concurrence est intense, on n’assiste toutefois pas encore à une guerre de prix irrationnelle,
Il faut dire que le plus gros épicier au pays tire 60 % de ses revenus de ses épiceries à prix populaires, avec 600 magasins ou supermarchés axés sur les bas prix.
Outre les magasins qui portent son nom, Loblaw exploite les enseignes Canadian Superstores et No Frills, Provigo et Maxi.
Walmart : pas une menace majeure
Autre révélation : Loblaw ne considère pas l’arrivée des hypermarchés Walmart comme une nouvelle menace sérieuse pour elle.
Walmart vend des produits alimentaires au Canada depuis vingt ans, rappellent les dirigeants de Loblaw. Ses hypermarchés complètent surtout leur offre avec des produits périssables.