Loblaw affronte les plus intenses promotions en une décennie

Publié le 17/08/2011 à 14:32, mis à jour le 17/08/2011 à 16:49

Loblaw affronte les plus intenses promotions en une décennie

Publié le 17/08/2011 à 14:32, mis à jour le 17/08/2011 à 16:49

Par Dominique Beauchamp

 

L’épicier Loblaw ne peut compter sur l’inflation alimentaire pour raviver ses ventes.

En effet, l’activité promotionnelle, soit l’offre de rabais, est actuellement la plus intense depuis dix ans, ont confié les hauts dirigeants aux analystes de BMO Marchés des capitaux, au cours d’un petit-déjeuner rencontre. La présence accrue de Walmart dans le secteur de l’alimentation est en partie responsable de cet environnement compétitif intense.

Pas étonnant dans ces circonstances que les ventes des magasins de Loblaw ouverts depuis plus d’un an baissent depuis quatre trimestres, une fois l’effet de l’inflation soustraite, précise l’analyste Peter Sklar.

Si la concurrence est intense, on n’assiste toutefois pas encore à une guerre de prix irrationnelle,

Il faut dire que le plus gros épicier au pays tire 60 % de ses revenus de ses épiceries à prix populaires, avec 600 magasins ou supermarchés axés sur les bas prix.

Outre les magasins qui portent son nom, Loblaw exploite les enseignes Canadian Superstores et No Frills, Provigo et Maxi.

Walmart : pas une menace majeure

Autre révélation : Loblaw ne considère pas l’arrivée des hypermarchés Walmart comme une nouvelle menace sérieuse pour elle.

Walmart vend des produits alimentaires au Canada depuis vingt ans, rappellent les dirigeants de Loblaw. Ses hypermarchés complètent surtout leur offre avec des produits périssables.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.