[Photo: Bloomberg]
Les titres des ressources naturelles sont à l'évidence sous-évalués, estime le stratège quantitatif Martin Roberge, de Canaccord Genuity.
M. Roberge s'attarde à mettre la valeur boursière des sociétés de ressources (énergie et produits de base) en relation avec celle de sociétés plus «défensives» (pipelines, fiducies immobilières, télécommunications et produits de consommation).
Le graphique à droite permet de voir que l'écart d'évaluation entre les deux unités de comparaison est à un bas historique. Selon le stratège, la situation donne à penser que, pour le marché, le secteur des ressources est mort à jamais. Les titres ne reflètent pas un ralentissement ou un recul économique, mais une sorte d'Armageddon économique. À son avis, les investisseurs devraient se rappeler que les taux d'intérêt et la baisse du pétrole agissent dans un délai d'un an sur l'activité économique.