Le fabricant de composants électroniques Texas Instruments a publié lundi un bénéfice net annuel en chute de 31% à 2,24 milliards de dollars, mais a mieux fini l'année que prévu, alors qu'il avait prévenu le mois dernier qu'il était victime de déstockage chez ses clients.

Le bénéfice net trimestriel a certes été divisé par plus que trois à 298 millions de dollars, mais hors éléments exceptionnels il ressort à 48 cents, bien au-delà des 39 cents attendus.

La période a été marquée par l'acquisition pour 6,5 milliards de dollars en numéraire de National Semiconductor, grand concurrent de TI dans les composants analogiques.

Le chiffre d'affaires annuel s'est érodé de 1,65% à 13,73 milliards de dollars, alors que les recettes du trimestre ont cédé 3% à 3,42 milliards, restant supérieures aux 3,25 milliards de dollars qu'avaient escomptés les analystes.

L'action prenait 3,28% à 34,28 dollars dans les échanges électroniques après la clôture de la Bourse à New York vers 22H00 GMT.

Le groupe a cependant avancé pour le trimestre en cours des prévisions décevantes, avec un bénéfice par action attendu, hors coûts d'acquisition et de restructuration, entre 26 et 34 cents. Les analystes avaient tablé sur 41 cents en moyenne.

Le chiffre d'affaires du premier trimestre est attendu entre 3,02 et 3,28 milliards de dollars, ce qui est également un peu en deçà des 3,22 milliards attendus par le marché.

"Le chiffre d'affaires du quatrième trimestre a été plus élevé que prévu dans toutes nos catégories de produits, ce qui renforce notre conviction que nous avons touché le fond de cette crise", a déclaré le PDG Rich Templeton, cité dans un communiqué.

Le groupe a tout de même annoncé la fermeture d'ici 18 mois de deux sites obsolètes de production de semiconducteurs, à Hiji au Japon et à Houston (Texas, sud des Etats-Unis), dont la production représentait environ 4% du chiffre d'affaires du groupe. Chacun de ces sites employait 500 personnes.