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Malgré les bénéfices record enregistrés par les banques du pays, ces dernières n’hésitent pas à se serrer la ceinture. La dernière en date est la banque HSBC qui a annoncé mardi vouloir accroître son «efficience».
La course à l'efficacité est lancée dans l’industrie bancaire. Mardi, la banque HSBC Canada a rappelé que les «points brillants» de son bénéfice incluent la croissance de son portefeuille de crédit commercial et «notre réussite à poursuivre les réductions soutenables des dépenses d’exploitation».
La banque a intitulé sa campagne «programme d’efficacité organisationnelle» et indiqué que cette initiative mènerait à des suppressions d’emplois.
HSBC n’est pas la seule à suivre cette voie. Au trimestre dernier, le PDG de la Banque TD, Ed Clark, a annoncé que sa société passait ses activités à la loupe, et qu’elle cherchait toujours à économiser de l’argent en consolidant certaines divisions, particulièrement aux États-Unis. La Banque Scotia a elle aussi fait savoir qu’elle cherchait à couper dans le gras.
Certaines banques ont déjà pris plusieurs longueurs d’avance. La plus remarquée est la Banque de Montréal, qui a dépensé 255 M$ en frais de restructuration au cours des deux dernières.
Bien que «réduction des coûts» est presque synonyme de «licenciements», les banques ont d’autres cordes à leur arc. Par exemple, plusieurs institutions financières dépensent massivement dans les systèmes technologiques de l’arrière-guichet (back office) et elles ont la possibilité de limiter le montant investi dans ces projets.
Les six grandes banques du pays publieront leurs résultats lors de la première semaine de décembre. Les réductions de coûts enclenchées pourraient bien ravir les investisseurs, qui ont injecté des wagons de billets dans les titres bancaires.