[Photo: Bloomberg]
L'intérêt des acquéreurs est tel que General Electric (GE, 27,34 $) pourrait se départir de l'essentiel de ses activités financières bien avant les trois ans que s'était donné le conglomérat industriel dirigé par Jeffrey Immelt.
Le plan de désinvestissement a une filière canadienne. L'Office d'investissement du régime de pensions du Canada acquiert son portefeuille de prêts auprès de sociétés de capital-investissement pour 12 milliards de dollars. La torontoise Services financiers Element (EFN, 19,12 $) discute pour acquérir un portefeuille de financement de parcs de véhicules, une transaction estimée à 2,5 G$ US qui propulserait Element au premier rang de cette industrie. La société dirigée par l'ambitieux Steven Hudson s'y est préparée en émettant 2,8 G$ de reçus de souscription, de débentures et d'actions privilégiées. Le recentrage industriel de GE pourrait enfin extirper son action d'un long tunnel boursier de 21 ans. Le retour de 90 G$ US de capital à ses actionnaires sur trois ans et d'autres acquisitions pouvant atteindre 40 G$ US devraient revaloriser la société, croit Julian Mitchell, de Credit Suisse. Scott Davis, de Barclays, prévoit que le rendement du capital de GE passera de 10,1 à 14,6 % et que son bénéfice par action grimpera de 1,70 à 2,42 $ US, de 2015 à 2019.
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Source : Bloomberg