Source : Yahoo! Finances
C'est le moment de délaisser les petites capitalisations américaines, croit Dan Suzuki, de Bank of America (BofA) Merrill Lynch. Leur ascension alimentée par les spéculations sur les baisses d'impôts promises par l'administration Trump tire à sa fin, croit le stratège. Le processus législatif risque d'aboutir beaucoup plus tard et les diminutions promises seront plus modestes, selon lui. L'indice « bonnes surprises économiques » se trouve à un sommet sur cinq ans. « Du simple point de vue mathématiques, il sera difficile de faire mieux à partir de là », écrit-il. Au même moment, le Russell 2000, l'indice des petites et moyennes capitalisations, a franchi un sommet historique. Son évaluation se trouve au 98e centile de sa fourchette historique, comparativement au 87e rang pour les grandes capitalisations. M. Suzuki compare la situation aux évaluations de la bulle techno, ce qui « augure mal pour les rendements à long terme ».