L'inquiétude croît quant à la capacité de Bombardier de respecter l'échéancier de son nouveau modèle d'appareil CSeries.
La Financière Banque nationale (FBN) a réduit sa recommandation et son cours cible sur le titre de la québécoise Bombardier, ce matin.
Dans un rapport aux investisseurs, l’analyste Cameron Doerksen fait passer sa recommandation de «surperformance» à «performance de secteur» et sa cible de 4,50$ à 4,25$ l’action.
L’analyste de la Nationale écrit s’inquiéter que les résultats du troisième trimestre soient moins bons que prévus, que les risques de délais augmentent en ce qui a trait au premier vol de l’avion CSeries, et que les objectifs de croissance des marges bénéficiaires dans sa division ferroviaire soit repoussé d’une année.
Les livraisons d’avions de marque Global paraissent bonnes. Mais celles deu Challenger et des appareils régionaux CRJ pourrait décevoir les attentes estime M. Doerksen.
Ce dernier fait remarquer que si les ventes de jet régionaux de luxe continuent de générer le gros des profits enregistré par Bombardier aéronautique, les ventes des autres catégories d’avions d’affaires demeurent faibles ou stagnent, au mieux.
En conséquence, la FBN soutient que le consensus de bénéfice par action au troisième trimestre (0,11$ par action) pourrait être trop élevé. Pour sa part, la FBN prévoit un bénéfice de 0,08$ par action.
Les résultats du troisième trimestre seront dévoilés le 7 novembre prochain. À à 11 heures ce matin, l’action de Bombardier se négociait à 3,80$, en légère hausse de 0,02$ ou de 0,53%.
