Important projet minier québécois menacé: Quest est en péril

Publié le 06/07/2017 à 12:04

Important projet minier québécois menacé: Quest est en péril

Publié le 06/07/2017 à 12:04

Image du complexe industriel que Minéraux rares Quest voulait construire à Bécancour.

Le projet d'exploitation d'un important gisement de terres rares dans le nord du Québec et celui de la mise sur pied de deux usines de transformation à Bécancour sont en péril. La société Minéraux Rares Quest vient de se mettre sous la protection de la loi sur la faillite.

Quest travaille depuis quelques années à mettre en exploitation son gisement du Lac Brisson, non loin de la frontière du Labrador, à 250 kilomètres au nord-est de Schefferville.

La mine doit être alimentée en électricité en ayant recours à l'éolien. Le projet prévoit aussi que des dirigeables de Lockheed Martin seront utilisés pour transporter le concentré à Shefferville et que celui-ci sera ensuite acheminé par rail au Port de Sept-Îles. Sa transformation doit éventuellement avoir lieu dans des usines que l'entreprise projette construire à Bécancour.

Selon le site web de l'entreprise, la construction de la mine et d'une première usine à Bécancour nécessite des investissements de plus de 1,6 G$. Une porte-parole de la société a cependant indiqué jeudi à Les Affaires que l'évaluation de ces coûts avaient évolué favorablement et que, sous réserve d'une validation, le projet coûterait vraisemblablement aujourd'hui moins de 1 G$. Ces investissements permettraient de créer plus de 300 emplois au site minier et près de 400 à Bécancour.

La première usine de Bécancour permettrait d'extraire les éléments de terres rares du minerai. La seconde, qui n'est pas dans les chiffres, permettrait éventuellement de les départager entre eux. Les éléments de terre rare peuvent être vendus en vrac sans être départagés.

Dans son avis d'intention, l'entreprise indique qu'elle doit se protéger de ses créanciers "suite à la décision d'un grand conglomérat industriel ayant des intérêts dans la construction, les mines et les hydrocarbures de ne pas effectuer l’investissement dans le projet, tel que prévu dans le Protocole d’entente signé le 2 novembre 2016".

Quest part à la recherche de financement pour relancer son projet, mais précise qu'il ne peut y avoir aucune garantie qu'elle réussira à l'obtenir ou à atteindre ses objectifs de restructuration. "L'échec de la société à atteindre ses objectifs de financement et de restructuration aura vraisemblablement pour conséquence d’entraîner la faillite de la société", écrit-elle.

Quest fournira des mises à jour concernant les prochaines étapes du processus lorsque celles-ci auront été déterminées.

 

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