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Curieux phénomène : il existe un lien entre le club sélect des FAANG (Facebook, Apple, Amazon, Netflix et Google) et les taux d'intérêt des obligations américaines 10 ans. En effet, l'écart de rendement entre les titres technos et le marché en général a pris le chemin inverse des taux, souligne Lori Calvasina, de Credit Suisse. Autrement dit, quand les taux reculent, la surperformance des FAANG par rapport au S&P 500 est grande. Quand ils descendent, la surperformance s'atténue. La corrélation depuis 2003 est de 86 %, note l'analyste. Le resserrement de la politique monétaire par la Réserve fédérale (Fed) augure mal pour les titres au cours de la deuxième moitié de l'année. Malgré ce vent contraire, Mme Calvasina juge que les FAANG ne sont pas surévalués par rapport au marché.
