GLV: le fondateur achète une division, un actionnaire s'indigne

Publié le 25/09/2014 à 16:55

GLV: le fondateur achète une division, un actionnaire s'indigne

Publié le 25/09/2014 à 16:55

Par Stéphane Rolland

Le gestionnaire de portefeuille critique également le prix de vente. La division a été vendue à 65 M$. Cela représente 6,1 fois le bénéfice annuel avant impôts, intérêts et amortissements (BAIIA) en moyenne depuis cinq ans. M. Chung croit que la période choisie, qui inclut un moment difficile pour l’industrie, fait paraître le prix d’achat plus intéressant qu’il ne l’est vraiment. « On le voit bien qu’il inclut de mauvaises années en reculant de cinq ans, s’indigne-t-il. On n’est pas cave. »

M. Barbeau, au contraire, affirme que la transaction est attrayante pour les actionnaires. La direction sera en mesure de se concentrer sur une seule activité. Les liquidités obtenues permettront d’améliorer le bilan d’Ovivo et d’adopter une stratégie de croissance par acquisition. Des trois secteurs d'Ovivo, les services aux municipalités et l’énergie ont le plus fort potentiel de croissance, selon lui.

M. Barbeau estime qu’Ovivo pourra procéder à une acquisition dans les 12 à 18 mois suivant l’approbation. La cible sera une entreprise générant un revenu d’entre 25 M$ et 100 M$. « Oui, nous avons identifié des cibles. On pense contacter leurs dirigeants au cours des prochains trimestres. Heureusement, pour nous, c’est un marché qui est très fragmenté, il y a donc beaucoup d’occasions. »

Les arguments de M. Barbeau ont bien résonné dans le marché. Son action a gagné 4,48% à 3,03$ jeudi.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.