Le gestionnaire de portefeuille critique également le prix de vente. La division a été vendue à 65 M$. Cela représente 6,1 fois le bénéfice annuel avant impôts, intérêts et amortissements (BAIIA) en moyenne depuis cinq ans. M. Chung croit que la période choisie, qui inclut un moment difficile pour l’industrie, fait paraître le prix d’achat plus intéressant qu’il ne l’est vraiment. « On le voit bien qu’il inclut de mauvaises années en reculant de cinq ans, s’indigne-t-il. On n’est pas cave. »
M. Barbeau, au contraire, affirme que la transaction est attrayante pour les actionnaires. La direction sera en mesure de se concentrer sur une seule activité. Les liquidités obtenues permettront d’améliorer le bilan d’Ovivo et d’adopter une stratégie de croissance par acquisition. Des trois secteurs d'Ovivo, les services aux municipalités et l’énergie ont le plus fort potentiel de croissance, selon lui.
M. Barbeau estime qu’Ovivo pourra procéder à une acquisition dans les 12 à 18 mois suivant l’approbation. La cible sera une entreprise générant un revenu d’entre 25 M$ et 100 M$. « Oui, nous avons identifié des cibles. On pense contacter leurs dirigeants au cours des prochains trimestres. Heureusement, pour nous, c’est un marché qui est très fragmenté, il y a donc beaucoup d’occasions. »
Les arguments de M. Barbeau ont bien résonné dans le marché. Son action a gagné 4,48% à 3,03$ jeudi.