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Citigroup, la troisième plus importante banque américaine, pourrait retourner l’équivalent de 64 G$US dans les poches de ses actionnaires avec des dividendes et un programme de rachat d’action, selon Betsy Graseck, analyste de Morgan Stanley.
La banque a les moyens d’accroître son rendement pour les actionnaires. La banque s’est débarrassée plus rapidement que prévu de ses actifs indésirables et ceux-ci ont causé moins de pertes qu’anticipée, selon l’analyste, qui élève sa recommandation à «surpondérer.»
Mme Graseck estime que la banque pourrait verser l’équivalent de 9% du niveau actuel de sa capitalisation boursière, ce qui équivaut à un peu moins de 12 G$US. À cela s’ajoute une possibilité de rachat d’action en vue de créer de la valeur.
Rappelons que l’action de Citigroup a perdu 90% en 2008 et 2009 après avoir dévoilé d’importantes pertes dans les papiers commerciaux.
À la fermeture, l’action de Citigroup s’apprécie de 0,89% à 4,52$.