L’analyste maintient son cours-cible de 26 $. « CGI augmente ses flux de trésorerie excédentaires plus rapidement que ses profits, ce qui lui permet de fournir du rendement en rachetant ses actions et en réalisant des acquisitions au moment opportun » , dit-il.
Les analystes ne sont pas tous aussi confiants envers les perspectives de placement de CGI. « Sans acquisition, la croissance interne modeste des revenus et des bénéfices de CGI persiste », fait valoir Maher Yaghi, de Valeurs mobilières Desjardins.
Sans des éléments non récurrents, les revenus ont augmenté d’à peine 2,1 % au Canada et de 1,2 %, aux États-Unis, au premier trimestre.
La marge avant intérêts et impôts est aussi passée de 14,2 % à 13,6 %.
M. Yaghi soutient que le titre de CGI ne mérite pas une évaluation supérieure à son industrie. Il fixe sa cible à 22 $.
« Les nouveaux contrats sont solides, mais le titre de CGI est déjà bien évalué compte tenu de sa croissance lente et des incertitudes entourant les dépenses du gouvernement fédéral américain », dit pour sa part Eric Boyer, de Wachovia. Il juge que le titre de CGI ne vaut pas plus de 21 à 22 $.
Contrat imminent en Californie ?
De plus, les analystes estiment que CGI est en bonne posture pour rafler un contrat de l’état californien, contre Accenture et IBM, pour un contrat d’intégration de systèmes multiples qui sera octroyé en avril. Il aurait une valeur de 1,5 milliard de dollars américains, répartis sur douze ans, estime M. Thompson.
« CGI est bien placée pour ce contrat ayant déjà travaillé pour le comté de Los Angeles », dit Tom Liston, de Partenaires Versant.