Les Bourses américaines vendredi à l'ouverture, restant en mesure de battre des records au lendemain d'une forte hausse, sur fond de stabilisation du marché obligataire.
Voici l'état de la situation vers 10h20:
Le S&P/TSX de la Bourse de Toronto perd 11,5 points ou 0,08% à 15039
A New York, le S&P 500 cède 3 point ou 0,14% à 2118
Le Dow Jones laisse aller 23 points ou 0,13% à 18228
Le Nasdaq recule de 11 points ou 0,22% à 5039
Le secteur des services publics affiche le plus important gain à Toronto, soit 0,64%, tandis que les financières perdent le plus de terrain, soit 0,30%.
Parmi les titres qui bougent vendredi, Canadian Tire(Tor., CTC.A) gagne 3,50% à 132,60$, tandis que les analystes reviennent sur ses résultats publiés hier.
Aimia(Tor., AIM) a dévoilé un bénéfice inférieur aux prévisions à son premier trimestre, mais la société montréalaise qui gère le programme Aeroplan prend 2,19% à 13,775$.
Cara Operations(Tor., CAO), qui vient de revenir en Bourse après une longue absence, touche un sommet après avoir dévoilé des résultats jugés solides par les analystes. Le titre gagne 1,55% à 33,50$.
La société-mère de Van Houtte, Keurig Green Mountain(Nasdaq, GMCR), tombe de 8,14% à 94,68$US, souffrant de révisions négatives de la part d'analystes.
Jeudi, la Bourse de New York, déjà encouragée par un rebond du marché de la dette et des considérations techniques, avait nettement monté: l'indice vedette Dow Jones Industrial Average avait pris 1,06% à 18.252,24 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 1,39% à 5.050,80 points.
Désormais, Wall Street hésite après «sa belle avancée de la veille, dans le sillage d'une hausse des obligations, qui laisse croire à une stabilisation des marchés», ont noté les experts de la maison de courtage Charles Schwab.
Le marché de la dette américaine, qui chute depuis la mi-avril dans la foulée de l'Europe mais semble se stabiliser depuis le début de la semaine, poursuit en effet son rebond.
Le rendement des bons du Trésor à 30 ans reculait à 2,982%, contre 3,064% la veille au soir, témoignant d'une hausse de la demande pour la dette américaine. Celui des bons à 10 ans baissait à 2,193% contre 2,236% précédemment.
Wall Street assimile par ailleurs des indicateurs mitigés, dont un recul inattendu de la production industrielle américaine en avril et une hausse sans surprise de l'activité manufacturière de la région de New York.
Dans l'ensemble, «aujourd'hui, on va de nouveau évaluer le sentiment général», a prévenu Patrick O'Hare, de Briefing. «Les investisseurs vont surveiller si (le S&P 500) peut se propulser encore plus haut au-dessus de 2.125 points - son plus haut niveau jamais atteint en cours de séance.»
Parmi les facteurs de hausse, «la majorité des Bourses mondiales enregistrent de bonnes performances (...) et (Mario) Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré hier que la BCE poursuivrait son programme de rachats d'actifs tant que l'inflation ne s'améliorera pas durablement», a-t-il énuméré.
Plus de détails suivront
