Des investisseurs ont-ils délibérément affirmé que Samsung songeait à acheter la société ontarienne?

Les gendarmes boursiers canadiens et américains enquêtent pour déterminer si des investisseurs ont tenté de manipuler le titre de BlackBerry (Tor., BB) par l’entremise d’un article de Reuters, publié en janvier, qui affirmait que Samsung était sur le point de lancer une offre d’achat pour le fabricant ontarien de téléphones.

Le Wall Street Journal affirme que la Securities and Exchange Commission (SEC) et la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) sont au stade initial d’un examen des transactions réalisées au moment où l’agence de presse Reuters a publié à la mi-janvier un article selon lequel le géant coréen Samsung était sur le point d’offrir 7,5 milliards de dollars américains pour BlackBerry.

Les enquêteurs tentent de déterminer si des investisseurs ont délibérément alimenté l’agence de presse afin de profiter de la hausse du titre, ont indiqué des sources au quotidien financier américain.

L’article de Reuters, qui citait des sources confidentielles et s’appuyait sur des documents écrits, affirmait que les dirigeants des deux entreprises s’étaient rencontrés pour discuter d’une éventuelle transaction.

À la suite de la publication de l’article, la direction de BlackBerry avait indiqué qu'elle ne s'était «pas engagée dans des discussions avec Samsung au sujet d'une éventuelle offre». Lisez notre article Nous ne sommes pas en discussion avec Samsung».

De telles enquêtes sur des manipulations potentielles ne mènent pas nécessairement à des accusations formelles. Il n’y a aucune indication que Reuters fait partie de l’investigation.

Au moment d’écrire ces lignes, le titre de BlackBerry perd 0,02$ à 12,50$.