Dye & Durham (DND, 39,99$): 25 % plus que prévu pour le consolidateur de logiciels légaux
Entré en Bourse en juillet 2020 pour consolider l’industrie des logiciels de droit, l’acquéreur actif a surpassé les prévisions de Canaccord Genuity, au troisième trimestre.
Le bénéfice d’exploitation de 37,6 millions de dollars est 25% plus élevé que ce qu’avait prévu la société et le consensus. Outre les synergies plus rapides que prévu de trois acquisitions récentes, la société a aussi bénéficié du volume élevé de transactions d’entreprises et des applications hypothécaires requérant des documents légaux.
Dye & Durham a notamment relevé les tarifs de DoProcess de 25 à 129 $ par transaction immobilière, le 18 janvier, au grand dam des clients de cette firme acquise en décembre.
La marge d’exploitation de 54,6% a aussi été conforme aux objectifs qu’avait fourni la société.
Les dirigeants s’attendent même à une accélération du bénéfice d’exploitation au quatrième trimestre grâce à la forte saison des transactions résidentielles.
Les revenus ont aussi grimpé de 300% à 68,9 millions de dollars. La société affirme que 42% de cette ascension provient de la croissance interne, note Robert Young.
Dye & Durham n’aura aucun mal à atteindre les revenus annuels de 340 M$ et le bénéfice d’exploitation visés en 2022, étant donné que le bénéfice d’exploitation devrait atteindre la marque de 160 M$, à la fin de 2021.
La croissance interne de 7 à 10% des revenus devrait contribuer 10 à 15 M$, l’acquisition de GlobalX de 10 à 15 M$ aussi tandis que les synergies de l’intégration de DoProcess apporteront 5 M$ de plus, énumère l’analyste.
L’entreprise estime que son terrain de chasse pourrait ajouter 500 M$ au bénéfice d’exploitation avant les synergies des acquisitions. Ses cibles sont bien réparties dans différentes régions et englobent différentes spécialités.
Par exemple, la société vient d’acquérir la britannique Terrafirma pour 20 M$, un petit fournisseur de données géoréférencées sur 29 millions de propriétés et 30 millions de terrains qui servent à établir les risques environnementaux, de glissement de terrain et climatiques potentiels.
Dye & Durham dispose d’un milliard de dollars de ressources financières totales, incluant une encaisse de 539 M$, pour réaliser son ambitieux plan d’acquisitions. La société aspire à un bénéfice d’exploitation d’un milliard à long terme, soit cinq fois plus qu’en 2022.
« Étant donné le trésor de guerre d’un milliard et la stratégie fonceuse à long terme, nous restons optimistes au sujet des perspectives de la société », conclut Robert Young.
L’analyste augmente son cours cible de 60 à 65$, soit 62,5% de plus que le cours actuel. Cet objectif équivaut à 21 fois le bénéfice d’exploitation prévu en 2022.
Entré en Bourse à 12$ en juillet 2020, le titre a grimpé jusqu’à 53,68$ en décembre 2020 avant de se dégonfler.