Imperial Oil Limited (IMO, 96,56$): deux pas en avant, un par-derrière, résume l’analyste de Desjardins
Vendredi matin, la société pétrolière divulguait des résultats quelque peu décevants qui allaient avoir un effet légèrement négatif sur le cours de l’action, comme le prévoyait Chris MacCulloch, analyste chez Valeurs mobilières Desjardins. Le titre qui profite d’une embellie de plus de 30% depuis le début de février a cédé un peu moins de 1% durant la séance de négociations qui a suivi.
À son 1er trimestre, la société a généré des flux de trésorerie par action de 2,83$, soit quelque peu inférieurs à la prévision du consensus des analystes qui se situait à 2,95$ et de celle de 2,90$ de l’analyste de Desjardins.
Ce résultat inférieur aux attentes est principalement attribuable à des prix du bitume quelque peu en deçà des prévisions, ainsi que des coûts d’opération un peu plus élevés, souligne l’analyste.
Fait à noter, les dépenses en capital ont atteint 496 millions de dollars (M$), nettement au-dessus des 375M$ prévus par l’analyste. Il semble selon lui que l'entreprise a surtout voulu profiter de conditions favorables pour ses activités sur le terrain et que cela n’implique pas nécessairement de changement dans son budget de dépenses en capital pour l’ensemble de l’année 2024, selon l’analyste.
Au chapitre des facteurs positifs, il rappelle que la direction avait haussé au trimestre précédent son dividende de 20% pour le porter à 0,60$ par trimestre. De plus, il note que la position d’encaisse d'Imperial Oil continue d’augmenter alors que l’on s’approche du moment où elle devrait renouveler son programme de rachat d’actions qui prend fin en juin.
L’analyste s’attend à se que la société fasse comme l’an passé, soit qu’elle épuise très rapidement son programme dès le 3e trimestre et qu’elle annonce un rachat d’actions public significatif dès le mois d’octobre. Il estime que la firme est en bonne position pour que ce rachat public totalise entre 1,5 et 2 milliards de dollars.
Dans l’attente de la conférence téléphonique de la direction, l’analyste de Desjardins recommandait aux investisseurs de conserver le titre, alors que son cours cible se situait à 92$.