Transat (TRZ, 4,73$): le plan de vol sans Air Canada
Même en tenant compte d’un «retour à la normale » du trafic aérien, le titre de Transat est trop cher maintenant qu’elle fait cavalier seul, juge Cameron Doerksen, de Financière Banque Nationale.
En raison de l’abandon des démarches d’acquisition d’Air Canada, l’analyste fait passer son cours cible de 13$ à 3,90 $. Il abaisse sa recommandation à «sousperformance».
À la fin de son premier trimestre, Transat avait encore 303 millions de dollars (M$) d’encaisse disponible, mais elle devrait brûler 50 M$ par mois au cours du deuxième trimestre. Si la société devait repayer ses clients pour les vols annulés afin d’obtenir l’aide du fédéral, cela pourrait représenter un coût de 285 M$. L’analyste pense que l’entreprise aura besoin d’au moins 700 M$ en financement additionnel.
L’analyste mentionne que Pierre Karl Péladeau a réitéré son intérêt pour Transat. Il se demande toutefois si, dans les conditions actuelles, l’homme d’affaires ne pourrait pas réviser à la baisse son offre de 5$ l’action. Il souligne que Transat aura besoin de financement supplémentaire et qu’il ne semble pas y avoir d’offre concurrente.