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Que faire avec les titres de Stella-Jones, Bellus Santé et Visa? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.

Stella-Jones (SJ, 46,80$): de bons mots, mais des cibles plus attrayantes

Benoit Laprade, de Banque Scotia, n’a que de bons mots pour le fabricant de traverses de chemin de fer, mais il pense que d’autres occasions sont plus attrayantes ailleurs.

Il souligne que les segments de traverses de chemin de fer et de poteaux offrent une bonne visibilité et stabilité. Le bois de construction, pour sa part, profite de la vigueur de la construction résidentielle. Son bilan «solide» devrait lui permettre de poursuivre sa croissance par acquisition tout en augmentant le dividende, selon lui. À court terme, il croit que les sociétés qui produisent le bois utilisé dans la construction résidentielle offrent un plus grand potentiel de rendement.

La société a un bon historique de croissance, ajoute Benoit Laprade. De 2009 à 2019, il note que Stella-Jones a fait croître ses revenus et son bénéfice net à un rythme annuel moyen composé de 18%. «Nous pensons que la croissance sera encore plus vigoureuse de 2020 à 2022.»

L’analyste estime que le bilan de l’entreprise est «solide». Sa dette nette représente 1,7 fois le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA). Il note qu’aucune dette importante n’arrive à échéance avant février 2024. Elle peut également compter sur une encaisse de 300 millions de dollars (M$). Stella-Jones dispose donc d’une grande flexibilité financière, selon lui.

Banque Scotia émet une recommandation «performance de secteur». Son cours cible est de 53$. Si Stella-Jones devait faire une acquisition, cela pourrait ajouter 6$ au cours cible, précise Benoit Laprade.

Bellus Santé (BLU, 3,13 $US): un traitement prometteur