Rogers Communications (RCI.B, 63,85 $): l'acquisition de Shaw est prometteuse
Après la réunion avec le nouveau chef de la direction de Rogers, Tony Staffieri, l’analyste de Valeurs mobilières Desjardins, Jérôme Dubreuil, voit d’un très bon œil la révision des objectifs du géant des télécommunications pour 2022.
Plus réalistes, selon lui, elles comprennent aussi une analyse sommaire de ce que l’acquisition de Shaw Communication — qui devrait se clore au deuxième trimestre de 2022 — pourrait apporter à l’organisation.
Puisque cette transaction générera de nombreuses occasions de croissance, le titre de Rogers s’échange donc présentement au rabais, et les investisseurs ne devraient pas manquer de le remarquer, note l’analyste.
De plus, l’écart entre le ratio valeur d’entreprise/bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement et le rendement des flux de trésorerie de Bell et ceux de Rogers tirés de son analyse sommaire placent son titre dans une position très avantageuse, estime Jérôme Dubreuil.
Certes, les risques liés à cette acquisition demeureront sur son radar au cours des prochains trimestres, mais ils sont déjà largement compris dans la valeur actuelle de son titre.
Malgré le dévoilement des résultats du quatrième trimestre de l’exercice 2021 de Rogers, et ses nouvelles attentes pour 2022, l'analyste de Valeurs mobilières Desjardins ne change pas ses prévisions pour 2023.
II revoit toutefois à la hausse son cours cible, qu’il fait passer de 68 $ à 72 $. Sa recommandation est à «achat».