Stingray (RAY.A, 5,60 $): la firme pourra réduire sa dette, selon un analyste
Bien que le distributeur de services musicaux a divulgué des résultats pour son quatrième trimestre 2019 sensiblement conformes aux attentes, le cours de l’action a poursuivi sa chute. Le titre a perdu près de 24 % en un peu plus de deux mois.
Le titre est sous pression depuis l’acquisition de Newfoundland Capital, un joueur majeur de l’industrie radiophonique au Canada, note Tim Casey, analyste chez BMO Marchés de capitaux.
Pourtant la croissance du secteur de vidéo à la demande par abonnement et les flux de trésorerie générés par le secteur de la radio indiquent que l’entreprise pourra réduire sa dette, croit l’analyste. La direction de la firme indique d’ailleurs que c’est là sa priorité à court terme. En date du 4 avril, le ratio dette nette/bénéfices avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) était d’environ 3,1 fois. La direction s’attend à ce qu’il soit en bas de 3 fois dès la fin de juin.
Compte tenu de sa croissance relative, de ses flux de trésorerie et son évaluation boursière actuelle, l’analyste maintient sa recommandation de sur-performance. Mais il abaisse toutefois son cours cible de 11 $ à 9 $.
Les résultats du quatrième trimestre indiquent une croissance organique d’environ 5 %. Par contre les marges bénéficiaires étaient un peu plus faibles, reflétant la saisonnalité du secteur radio. Le secteur vidéo à la demande par abonnement a connu une croissance de 4,6 % comparativement à l’année précédente.
L’analyste de la BMO prévoit que le secteur radio représentera environ 55 % des revenus consolidés de la firme pour l’année financière 2020.
