BCE (BCE, 65,87 $): une bonne année s’achève
La société canadienne de télécommunications est en voie de terminer l’année 2021 sur une très bonne note, alors que le titre se situe à un sommet historique après un gain d’environ 27% depuis le début de l’année.
Selon l’analyste Adam Shine, de la Banque Nationale, la direction devrait énoncer lors de la divulgation des résultats du 4 trimestre, le 4 février, des prévisions pour 2022 relativement semblables à celles de 2021, incluant une accélération du programme de dépenses en capital, tout en annonçant une hausse de son dividende de 5%.
Conséquemment il maintient sa cote à «surperformance», et son cours cible demeure à 70$.
Pour le trimestre, l’analyste prévoit des revenus de 6,236 milliards de dollars (G$) (en hausse de 2,2 %), des bénéfices avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) de 2,436G$ (en hausse de 1,4%), des bénéfices par action de 0,73$ et des flux de trésorerie disponible de 231 millions de dollars (M$). Pour chacun de ces items, le consensus des analystes se situe respectivement à 6,231G$, 2,451G$, 0,74$ et 324M$.
L’analyste prévoit au 4e trimestre une légère diminution des revenus dans le segment du service filaire, mais un BAIIA à la hausse de 1,3 % (une hausse de la marge de 59 points centésimaux à 43 %)
Dans le sans-fil, il prévoit que la facturation par utilisateur sera en hausse de 2%. Les ventes de téléphones port payé seront à la hausse de 110 000, et les pré-payées en baisse de 2 000, selon lui.
Pour le segment Media, les revenus seront à la hausse de 8%, mais le BAIIA subira un recul de 17,7% compte tenu que le retour à la normale quant à la programmation saisonnière et aux sports s’effectuaient progressivement.