MEG Energy (MEG, 17,63 $): l’analyste de Desjardins craint que le potentiel pour une hausse du cours de l’action soit limité
Les résultats du 2e trimestre du producteur de sables bitumineux de Calgary ont été sensiblement conformes à ce que le consensus des analystes avait prévu, soit des flux de trésorerie par action de 1,52 $ comparativement à leur prévision de 1,53 $, et une production de 67 256 barils par jour, tel que l’avait indiqué la direction lors de sa mise à jour de juin.
Parmi les faits saillants du trimestre, Chris MacCulloch, analyste chez Desjardins, note que la firme a généré des flux de trésorerie libre de 374 millions de dollars (M$) qui ont été utilisés principalement au paiement de la dette qui est maintenant de 1,78 milliard de dollars (G$), ainsi qu’au début de son programme de rachat d’actions.
Bien que la firme devrait continuer durant la deuxième moitié de l’année de générer de bons flux de trésorerie qui permettront d’accélérer ses rachats d’actions, l’analyste croit que MEG Energy devra affronter quelques vents contraires, dont la hausse des prix du gaz naturel, ainsi que les paiements de redevances. Il y voit un frein à la hausse du cours de l’action, et conséquemment, il limite sa recommandation à conserver et son cours cible à 21 $.
Son programme de rachats d’actions pourra toutefois aider à soutenir la performance du titre. Si les prix du pétrole se maintiennent, la direction prévoit que la firme génèrera environ 1 G$ de flux de trésorerie libres durant la 2e moitié de l’année.
Elle devrait atteindre son objectif de réduction de sa dette nette à 1,2 milliard de dollars américains au 3e trimestre, estime l’analyste. Lorsque cet objectif sera atteint, elle pourra alors consacrer environ 50% de ses flux de trésorerie aux rachats d’actions plutôt qu’environ 25% comme elle le fait actuellement.
Dans un an, la dette nette devrait atteindre 600 millions de dollars américains, ce qui permettra alors à MEG Energy de retourner 100% de ses flux de trésorerie libre à ses actionnaires principalement sous forme de rachats d’actions.