L’épicier a encore une fois fait montre de sa constance au quatrième trimestre en dévoilant des résultats légèrement supérieurs aux attentes. (Photo: 123RF)
Que faire avec les titres de Metro, Dialogue et Neo Performance Materials? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée par les analystes.
Metro (MRU, 72,25$) : un trimestre solide qui démontre encore la constance de l’épicier
L’épicier a encore une fois fait montre de sa constance au quatrième trimestre en dévoilant des résultats légèrement supérieurs aux attentes, indique Irene Nattel de RBC Marchés des capitaux, dans une note préliminaire.
Le bénéfice dilué ajusté a avancé de 13,6% à 0,92$ par action, soit 2% de plus que le consensus et 5% de mieux que les attentes de RBC.
Les ventes par magasins comparables ont aussi dépassé les prévisions de l’analyste. Les ventes par épiceries comparables ont crû de 8% alors que RBC tablait sur une hausse de 5%.
Les ventes en ligne ont bondi de 33% au quatrième trimestre et de 160% par rapport à leur niveau au même trimestre de 2020. «Cela suggère que la pénétration des ventes en ligne s’établit un niveau plus élevé qu’avant, mais que sa part des ventes totales redevient plus normale», avance Irene Nattel.
Les ventes par pharmacies comparables ont aussi été mieux que prévu: les ventes comparables des ordonnances ont avancé de 6,4% en partie grâce aux tests rapides de la COVID-19. Les ventes comparables des marchandises chez Jean Coutu ont rebondi de 9,9% grâce au retour à la normale des habitudes d’achat, incluant la reprise de la demande pour les cosmétiques.
Quant à l’importante marge d’exploitation ajustée de 10%, elle répond aux attentes de RBC et augmente de 10 points de pourcentage malgré la hausse des frais de transport, d'énergie et d'approvisionnement .
Dans son message, le PDG Éric Laflèche indique que les pressions inflationnistes sur les coûts et la pénurie de main-d’œuvre persistent, rapporte l'analyste. Il insiste aussi sur le fait que la société prend toujours autant de soin qu’avant à offrir de la valeur aux clients à l’aide des solides programmes de mise en marché, de l’offre élargie de marques privées et de la collaboration avec ses partenaires de la chaîne d’approvisionnement.
Lors de la téléconférence matinale Irene Nattel s’attend à ce que les questions portent surtout sur l’effet de l’inflation alimentaire sur les comportements d’achat, sur la valeur de la facture moyenne et le nombre de transactions, sur la performance des épiceries au rabais par rapport aux épiceries conventionnelles et sur la dynamique compétitive et l’intensité des promotions.
L’analyste espère aussi que la société donnera un aperçu du plan de dépenses en immobilisations pour 2023.
Dans l’intervalle, Irene Nattel maintient son cours cible de 75$ et la recommandation « performance égale au secteur ».