Rogers Communications (RCI.B, 73,80 $): un titre encore attirant malgré sa bonne performance
Même si le titre de Rogers Communications s’est fortement élevé au cours de la dernière année, la Banque Scotia estime que sa valorisation demeure attirante.
Le titre a grimpé de 23% au cours des 12 derniers mois (et de 25% depuis le 1er octobre dernier), remarque l’analyste Jeff Fan, poussé par une amélioration des fondamentaux du sans-fil et le retour du marché vers des noms établis.
La Scotia croit que le titre sera encore propulsé au cours des prochains mois par de forts résultats pour le premier trimestre de 2022, qui seront présentés le 20 avril, par la conclusion de l’acquisition de Shaw d’ici la mi-juin ainsi que par les synergies que l’ajout de Shaw dans le giron de Rogers va apporter.
Jeff Fan prévoit que le secteur de la téléphonie devrait être meilleur, et estime à 2,4% l’augmentation des revenus moyens par client en raison de la stabilité de la compétition et de vents de dos du secteur. Du côté du sans-fil, il s’attend à des revenus de 2,1 G$ (en progression annuelle de 3,6%) et à un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) de 1,07 G$ (+5,7%). L’analyste avance que la transition axée sur la téléphonie sans fil aidera Rogers à améliorer sa valorisation.
L’institution financière s’attend également à une montée de 2,4% du bénéfice avant impôts, intérêts et amortissement (BAIIA) de la câblodistribution, et des revenus de 1 G$. Elle croit que la transition vers l’abonnement numérique est aussi une bonne stratégie pour Rogers.
Elle attend également d’avoir plus d’informations sur la vente éventuelle de Freedom mobile, rendue nécessaire après l’annonce de l’acquisition de Shaw.
La Scotia fait passer son cours cible pour les 12 prochains mois de 80 $ à 87 $, tout en maintenant sa prévision de surperformance relative au secteur.