(Photo: 123RF)
Que faire avec les titres de Corus, Banque Scotia et BlackBerry ? Voici quelques recommandations qui pourraient influencer les cours prochainement. Note: l'auteur peut avoir une opinion différente de celle des analystes.
Corus (CJR.B, 6,02 $): un analyste doute que la tendance se poursuive
Bien que les revenus de publicité se soient améliorés au cours des derniers trimestres, l’analyste de Barclays, Phillip Huang, estime que la probabilité que cette tendance se poursuive est faible.
En conséquence, à la suite de la divulgation des résultats du troisième trimestre, il maintient sa recommandation de Sous-performance et son cours cible de 6 $.
Dans l’ensemble, les résultats ont été plutôt mitigés, selon l’analyste. Et le marché semble en accord avec son analyse puisque le titre a chuté de plus de 6 % durant la séance qui a suivi l’annonce des résultats pour ensuite récupérer une partie de la perte et clôturer la séance en baisse de 3,83 %.
Les revenus de publicité de télévision ont été le fait saillant du trimestre avec à une hausse de 10 %, souligne l’analyste. Mais les résultats des autres secteurs ont été très différents, entre autres la radio dont les revenus sont en baisse de 4 %, les revenus de souscription également en baisse de 4 %, et les autres revenus qui ont chuté de 5 %.
Les bénéfices avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) ont raté la cible de l’analyste de Barclays s’établissant à 171 millions alors que celui-ci avait prévu 179 millions. Le consensus des analystes tablait sur 173 millions.
La direction de Corus montre un optimisme prudent quant à la poursuite de la croissance des revenus de publicité, indiquant que la croissance va se poursuivre, mais à un rythme mois rapide.
Le manque d’enthousiasme de l’analyste quant aux perspectives de Corus tient au fait qu’il croit que la société devrait évoluer de son statut de compagnie de télévision traditionnelle à une compagnie numérique hybride à travers une plus grande utilisation des données et de la technologie, afin de pouvoir intégrer non seulement la télévision, mais autant d’écrans que possible.
Phillip Huang ne croit pas qu’elle puisse le faire de l’interne. Il croit plutôt que des fusions et acquisitions seront nécessaires pour y arriver, ce qui ne semble pas être toutefois dans les plans de la direction.