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Que faire avec les titres de Canadian Natural Resources, SNC-Lavalin et Tecsys ? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée par les analystes.
Canadian Natural Resources (CNQ, 81,86 $): la favorite de l’analyste de la RBC chez les producteurs
À la suite de la divulgation des résultats du quatrième trimestre, Greg Pardy, analyste chez RBC Dominion Securities, conserve le même enthousiasme envers la firme de Calgary qui extrait, transforme et commercialise le pétrole à partir des sables bitumineux.
L’analyste appuie sa recommandation de « Sur-performance » qu’il réitère sur plusieurs facteurs dont le solide leadership de l’équipe de dirigeants, la préoccupation de ceux-ci pour l’intérêt des actionnaires, les flux de trésorerie abondants qu’elle génère, son solide bilan financier et sa performance opérationnelle sans pareil. Canadian Natural Resources demeure sa préférée parmi les producteurs, et il maintient son cours cible à 89 $.
Malgré des conditions atmosphériques extrêmes en décembre, la firme a produit de solides résultats en atteignant un niveau de production de 1,29 million de barils équivalent pétrole par jour et en générant des flux de trésorerie libre avant dividendes et mouvements au fonds de roulement de 2,86 milliards $, note l’analyste.
Elle a aussi augmenté son dividende de 6 %. Il se situe maintenant à 3,60 $ sur une base annualisée pour un rendement de 4,6 %.
La firme a augmenté de 8 milliards $ à 10 milliards $ le plancher de dette nette qui sert à établir son ratio de retour de capital à ses actionnaires, note également l’analyste. Cela signifie que dès que la dette nette tombera sous la barre des 10 milliards, la firme allouera 100 % de ses flux de trésorerie libre aux retours de capital à ses actionnaires. Au 31 décembre, la dette nette de Canadian Natural Resources se situait à 10,5 milliards $. Dans l’éventualité où la dette nette remonterait au-dessus de 10 milliards $, elle reviendrait à sa politique de 50 % en retours aux actionnaires et 50 % en diminution de la dette.