Green Impact Partners (GIP, 5,00 $): les perspectives à long terme demeurent intactes selon l’analyste de la Nationale
Depuis la mi-octobre, le cours de l’action de l’entreprise de technologies propres et de transition énergétique a perdu le tiers de sa valeur.
Bien que la direction s’efforce de réduire les attentes à court terme quant aux bénéfices avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA), Michael Robertson, analyste à la Banque Nationale, demeure optimiste quant aux perspectives à long terme.
Selon lui, les projets importants de la firme concernant le gaz naturel renouvelable continuent de progresser, et le pipeline de projets demeure robuste.
Le BAIIA de 600 000 $ réalisé au dernier trimestre est nettement inférieur à la prévision de 1,7M$ autant de l’analyste de la Nationale que du consensus des analystes. Mais les revenus de 35,4M$ ont quant à eux excédé de 12% les attentes de 31,5M$ du consensus, note l’analyste.
La faiblesse du BAIIA est attribuable principalement à des dépenses générales plus élevées que prévu, que la direction explique par une hausse des dépenses en salaires alors que le nombre d’employés augmentait, ainsi qu’à des marges d’opérations plus faibles qu’anticipé provenant d’une hausse de la production et des coûts de services à ses facilités de traitement d’eau.
Bien qu’il admet que les perspectives demeurent suspectes à court terme et qu’il abaisse ses prévisions de bénéfices de 25% pour 2021, 2022 et 2023, l’analyste demeure confiant à plus long terme compte tenu des progrès que la firme réalise dans le développement de son portefeuille de projets de gaz naturel renouvelable.
S’appuyant sur les perspectives positives à long terme, l’analyste maintient sa cote «surperformance», mais il diminue pour l’instant son cours cible de 11,25$ à 9,00$.