Le producteur d’énergie renouvelable Boralex a dévoilé jeudi ses nouvelles orientations stratégiques et financières d’ici 2030. (Photo: 123RF)
Que faire avec les titres de Boralex, Pfizer et Alimentation Couche-Tard? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
Boralex (BLX, 38,99$) : doubler la capacité installée d’ici 2025
Le producteur d’énergie renouvelable Boralex a dévoilé jeudi ses nouvelles orientations stratégiques et financières d’ici 2030.
Selon ce plan, la capacité installée de l’entreprise doublera d’ici 2025 et pourrait doubler une autre fois d’ici 2030.
«Boralex veut faire passer sa capacité à 4,4 gigawatts (GW) d’ici 2025, elle qui est de 2,2 GW en ce moment», écrit l’analyste Naji Baydoun, d’IA Marchés des capitaux.
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«Dans l’ensemble, Boralex a dévoilé un plan de croissance qui misera sur une expansion dans de nouveaux marchés en Amérique du Nord et en Europe», écrit M. Baydoun.
Selon lui, sur le marché européen, la société cible notamment l’Espagne, mais aussi la France, la Suède, le Royaume-Uni, le Portugal et l’Irlande.
Aux États-Unis, la Californie, l’Alabama, l’Indiana et l’État de New York sont sur le radar de l’entreprise, aussi présente au Canada au Québec, en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique.
«Globalement, l’entreprise reste centrée sur son objectif de diversifier ses actifs en misant sur de nouveaux marchés à fort potentiel de croissance, notamment en augmentant sa capacité de production d’énergie solaire. Boralex compte atteindre ses cibles par un mélange de croissance organique et d’acquisitions», ajoute l’analyste.
Ce dernier note que Boralex n’a pas dévoilé les détails de son plan financier, mais qe la société prévoit investir 6 milliards de dollars pour atteindre ses objectifs de croissance. Selon lui, les montants seront surtout obtenus grâce à de l’endettement. «L’entreprise prévoit réinvestir de 50 à 70% de ses flux discrétionnaires dans sa croissance, ce qui signifie qu’une augmentation du dividende ne sera pas une priorité à court terme», dit-il.
Naji Baydoun réitère sa recommandation d’achat sur le titre et son cours cible sur un an de 48$.