Que faire avec les titres de Bombardier, Dollarama, et Descartes Systems Group? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
Bombardier (BBD.B, 1,71$): un analyste espère encore que les dirigeants chasseront l'incertitude, au dévoilement du deuxième trimestre
Comme tous les investisseurs Cameron Doersken, de la Financière Banque Nationale, est plus intéressé par ce que ce Bombardier aura à dire le 30 juillet que par ses résultats du deuxième trimestre.
L’analyste veut en savoir plus sur ses initiatives stratégiques à long terme, sa restructuration potentielle, ainsi que sur ses prévisions de flux de trésorerie à court terme.
M. Doersken attribue la chute récente du titre (jusqu’à un plancher de 22 ans de 1,47$) aux délais probables dans la mise au point des nouveaux appareils d’affaires Global 7000/8000, à la réduction du taux de production des appareils Global existants, aux craintes persistantes que suscite son bilan encore fragile et à l’appréhension concernant l’ampleur de la restructuration prévue.
Pour le deuxième trimestre, l’analyste prévoit un bénéfice de 0,04$ US par action, 53% de moins qu’un an plus tôt.
M. Doersken rappelle que la dépréciation du huard sera un coup de pouce pour la société dont une forte proportion des dépenses est en dollars canadiens. Chaque cent de déclin ajoute environ 32M$US au bénéfice avant intérêts et impôts.
Le nouveau pdg Alain Bellemarre a complété son équipe avec le recrutement d’un ex-collègue de Pratt & Whitney, John Di Bert, à titre de chef de la direction financière. Les embauches dans les fonctions clé de la division aérospatiale forment déormais une équipe solide, selon lui.
Le projet d’envoyer la filiale de transport en Bourse devrait se réaliser plus tard en 2015 et mettre au jour une valeur de 2,30$ par action de Bombardier.
«Pour les investisseurs tolérants au risque, le cours actuel pourrait être un bon point d’entrée, surtout s’ils croient comme moi que la société dispose de ressources financières suffisantes et que sa division aérospatiale recèle de la valeur (que son cours ne reconnaît plus)».
M. Doersken établit son nouveau cours-cible à 2,30$, soit 7 fois le bénéfice d’exploitation projeté pour en 2016.
Le dévoilement d’une restructuration, la mise en valeur de la division de transport ainsi que des commandes de CSeries de la part de transporteurs bien en vue, pourraient faire émerger cette valeur, espère-t-il encore.
Dollarama (TFI, 78,69$): trop populaire au goût de Credit Suisse
