Uni-Sélect (UNS, 5,70$): la gestion plus serrée des dépenses commence à porter fruit
Le distributeur canadien de pièces et d'équipement pour le secteur automobile profite d'un retour à la normale presque complet au Royaume-Uni, et d'un regain d'activité routière notable en Amérique du Nord, qui se traduit par une hausse des réclamations et des besoins en pièces de rechange et de finition. Les ventes demeurent au ralenti, mais à -11%, c'est mieux que le repli de 15% en juin et -46% en avril. Et pour compenser, la direction de l'entreprise assure avoir complété 90% de ses mesures de réduction de coûts, d'une valeur annualisée de 28 millions $US. Enfin, l'entreprise a accès à 200 millions $ en liquidités, au besoin.
Autrement dit, Uni-Sélect se veut rassurante, en route vers un assainissement de ses finances et de ses opérations qui n'est pas terminé, mais que les analystes voient d'un bon œil. «C'est une bonne nouvelle. Nous sommes contents de cette mise à jour, qui devrait avoir un effet positif sur le bilan de la société pour le trimestre en cours et pour la suite», note Benoit Poirier, de Valeurs mobilières Desjardins.
L'institution montréalaise recommande de conserver le titre et lui attribue un niveau de risque au-dessus de la moyenne du secteur, avec un cours cible à 9,25$.