À surveiller : Stella-Jones, Enghouse et Magna

Publié le 21/12/2022 à 09:45

À surveiller : Stella-Jones, Enghouse et Magna

Publié le 21/12/2022 à 09:45

Par Dominique Beauchamp

Magna (MG, 56,02 $US): le fabricant de pièces automobiles s’achète de la croissance structurelle 

Dix-huit mois après avoir tenté d’avaler en vain le chef de file suédois des systèmes de sécurité automobiles Veoneer en entier pour 3,8 milliards de dollars américains, Magna International met finalement la main sur ses activités de sécurité automobile active pour 1 525 G$ US.

Bien que la transaction ne sera pas immédiatement rentable, Mark Neville, de Banque Scotia, aime les mérites de l’achat qui donnera de l’envergure au groupe de technologie de conduite assistée avancée de Magna et lui apportera des capacités «hautement complémentaires» dont 1800 ingénieurs de logiciels ainsi que de nouveaux clients. Magna se positionne ainsi en tant que fournisseur bout en bout de systèmes avancés de conduite assistée.

En un mot, «Magna améliore ses perspectives de croissance structurelle, met à profit son bilan sans trop l’alourdir et paie un prix raisonnable», résume l’analyste.

Ceci dit, l’acquisition milliardaire n’ajoutera pas aux profits de Magna en 2023 et en 2024 à cause des importants investissements nécessaires à la croissance. Les dépenses d’ingénierie notamment ne sont pas capitalisées.

De plus, l’action de Magna se négocie à un multiple de 0,6 fois les revenus de 2022 alors qu’elle paie 1,4 fois pour ceux de Veoneer Active Safety business. «Le multiple est raisonnable en fonction du taux annuel composé des revenus de 30% d’ici 2024», indique l’analyste.

Magna prévoit que les revenus de ce groupe passeront de 1,8 G$ US en 2022 à 3 G$ US en 2024. Cela se compare aux revenus totaux de 38 G$ US du fabricant ontarien prévus en 2022.

À mesure que le groupe de conduite assistée grossira, il n’y a pas de raison de croire que ses marges ne puissent pas rejoindre les marges consolidées de Magna, rapporte Mark Neville. Pour l’instant, le fabricant ontarien aurait trouvé des synergies potentielles d’au moins 70 millions de dollars américains d’ici 2025.

Au final, l’analyste ne touche pas à son cours cible de 75 $ US qui offre un potentiel d’appréciation de 35%. Il renouvelle donc sa recommandation d’achat. Le cours cible moyen est de 73,63 $US.

Bien qu’il augmente l’évaluation du titre de 5,5 à 5,75 fois le bénéfice d’exploitation prévu en 2024 afin de tenir compte de l’amélioration du profil de croissance, il abaisse légèrement ses prévisions de bénéfices pour 2023 (de 5,59 à 5,42 $US par action) et pour 2024 (de 6,70 à 6,38 $US par action).

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