Uni-Sélect (UNS, 8,88$) : des risques, malgré les progrès
Malgré les «bons coups» d’Uni-Sélect, Steve Arthur, de RBC Marchés des capitaux, n’est pas prêt à sortir des lignes de côtés en raison des défis qui se dressent devant l’entreprise de Boucherville.
L’analyste reconnaît que le distributeur de pièces et de peinture automobiles a réussi «plusieurs avancées » qui lui ont permis de stabiliser ses opérations, d’être plus efficace et d’améliorer son bilan. Il juge que l’évaluation de 6,5 fois le ratio valeur comptable/bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) prévu en 2021 représente bien l’équilibre risque/rendement lié à l’action.
Il note qu’il demeure de l’incertitude opérationnelle, que les marges sont sous pression, particulièrement aux États-Unis, qu’il manque de catalyseurs à court terme et que l’endettement de la société demeure élevé.
L’endettement ce situe à 4,3 fois le ratio dette nette/ bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA), souligne-t-il. Il pense que ce ratio augmentera à 4,7 fois d’ici la fin de l’année pour redescendre à 2,6 fois en 2022. «Nous pensons qu’Uni-Sélect respectera ses conditions de crédits, mais c’est une situation à suivre de près en raison du contexte macro-économique et du risque qu’il représente pour les bénéfices. »
RBC Marchés des capitaux émet une recommandation «performance de secteur» et une cible de 10$.