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L’achat d’un immeuble s’avère quelque chose à prendre au sérieux puisqu’il implique la majorité du temps de grosses sommes d’argent. De nos jours, avec la valeur des propriétés, il n’est pas rare que l'achat dépasse le million de dollars. Pourtant, certains investisseurs débutants comme avancés hésitent encore à investir quelques centaines de dollars additionnels afin de minimiser les risques d’erreurs qui souvent, en immobilier, s’avèrent des plus coûteuses et dans certains cas, catastrophiques. Les histoires d’horreur relatées dans les médias sont nombreuses et le démontrent très bien, malheureusement.
Voici donc de façon non limitative, six protections additionnelles à utiliser lors de vos acquisitions.
Votre première protection : La déclaration du vendeur
En quoi consiste-t-elle ? Il s’agit tout simplement d’un document que le vendeur remplit, au meilleur de ses connaissances afin de permettre :
- Au vendeur d’être le plus transparent possible et ainsi de réduire les risques d’éventuelles poursuites en vices cachés;
- À l’acheteur d’acheter en meilleure connaissance de cause;
- Au courtier de fixer un prix plus juste lors de la signature du contrat de courtage ayant alors un meilleur portrait de la propriété;
- À l’inspecteur en bâtiment de faire une meilleure inspection pré-achat.
Sachez que lors d’un achat de 5 logements et moins et lorsqu’un courtier immobilier est impliqué dans la transaction, une telle déclaration du vendeur est obligatoire.
Je le répète : Plus vous en saurez sur la propriété, plus vous minimiserez vos risques. La déclaration du vendeur est sans frais, alors pourquoi s’en passer!
Votre deuxième protection : L’assurance-titres
Voici un outil fort utile lors de l’achat d’un immeuble, surtout lorsque la vente est réalisée sans garantie légale aux risques et périls de l’acheteur, comme c’est systématiquement le cas avec les reprises bancaires.
L’assurance-titres est normalement prise par le vendeur, mais que diriez-vous de l’utiliser même si le notaire n’en voit pas la pertinence ou que le créancier ne l’exige pas?
Comme se plaisent souvent à mentionner les avocats : «Trop fort casse pas». Voici un adage qui justifie parfaitement l’utilisation de l’assurance-titres.
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Votre troisième protection : L’imagerie thermique
Communément appelée la «thermographie» ou encore la «caméra infrarouge», cette technologie qui est basée sur le principe de différentiels thermiques entre deux surfaces, vient compléter l’inspection en bâtiment et permet entre autres de déceler :
- Les pertes de chaleur causées par une mauvaise isolation;
- Les surchauffes dans un panneau électrique par exemple;
- Les infiltrations et les fuites d’eau.
Demandez à l’inspecteur en bâtiment que vous choisirez s’il offre ou non la thermographie. Pour ma part, aucun achat n’est effectué sans l’utilisation de cette technologie.
Attention toutefois! Assurez-vous que votre inspecteur en bâtiment est en mesure de bien calibrer l’appareil, mais surtout qu’il est en mesure de bien interpréter les résultats et de vous les expliquer clairement. Plusieurs inspecteurs offrent à peu de frais cette valeur ajoutée à leur inspection.
Votre quatrième protection : L’inspection en bâtiment