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Taux de chômage en décembre 2011 au Québec, 8,7 % ; aux Etats-Unis, 8,5 %.
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Il faut remonter loin en arrière, au milieu des années 2000, pour retrouver pareille situation. Et lors de la récession, le Québec a réussi à limiter les pertes d’emplois alors que le reste du Canada chutait et que les Etats-Unis plongeaient.
De quoi bomber le torse… mais le naturel est en train de revenir au galop. Les données fournies vendredi matin par Statistique Canada montrent que le Québec vient de retomber en arrière du peloton : pour un troisième mois consécutif, l’emploi a décliné, ici, alors qu’il augmentait légèrement dans l’ensemble du Canada. Et on a appris un peu plus tard que la remontée se confirme au sud de la frontière. Avec un bilan net de 200 000 emplois supplémentaires, l’économie américaine semble reprendre son souffle. Il est encore trop tôt pour célébrer, mais au moins, l’hémorragie est interrompue.
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C’est vrai que le taux de chômage ne donne pas un portrait complet de la réalité. Il suffit que plein de gens se soient découragés et ne cherchent plus activement de travail pour que les statistiques soient faussées. Il reste que, globalement, le Canada a engrangé 200 000 nouveaux emplois en 2011, et les Etats-Unis, plus de 1 300 000.
Le Québec, lui, n’a pas de quoi pavoiser. Au contraire, il en a perdu 50 000. C’est un bilan désolant.
Il faudra collectivement le reconnaître et faire de la reprise de l’emploi une priorité. Des occasions se présentent déjà et vont continuer de se présenter, par exemple avec les chantiers du Nord. Il importe de les considérer à leur juste mérite pour retrouver l’élan perdu, sans quoi nous allons reprendre cette vilaine habitude de traîner en arrière des autres tout en espérant qu’on nous fasse l’aumône.
