Il s'agit à première vue d'une bête vitre, comme en ont toutes les fenêtres installées aux murs ou aux placards. La différence, c'est qu'elle est tactile. D'un léger coup d'index comme sur une tablette, apparaissent des stores qui permettent, en fonction de l'inclinaison que l'on donne aux lamelles, d'atténuer la lumière du jour.
D'un autre léger coup d'index, elle devient opaque et se dote de widgets. Elle devient dès lors une sorte de tablette géante sur laquelle on peut s'informer des prévisions météos, se connecter à Twitter, regarder une chaîne de télévision, consulter un album de photos, écouter une station de radio, ou encore – que sais-je? – lire une recette de cuisine.
Imaginez-vous l'intérêt au bureau? En salle de réunion, fini les rétroprojecteurs que personne ne sait faire fonctionner, ou encore fini la tablette qui circule de mains en mains. Et bonjour les réunions virtuelles simples et efficaces!
À propos de virtualité, ça devrait être le mot d'ordre de votre travail demain. Oui, retenez bien ce mot, «virtualité». Un exemple, tiré des travaux communs de l'Université Carnegie-Mellon (États-Unis) et des Microsoft Research Labs : l'OmniTouch.
C'est un prototype qui se porte sur l'épaule et qui dirige un rai de lumière droit devant lui. Il suffit de mettre n'importe quoi devant le rai – sa main, une feuille de papier, une table, un mur, etc. – pour voir l'image projetée. Quelle image? On peut imaginer un clavier de cellulaire virtuel, permettant de réellement composer un numéro de téléphone. Ou alors, un clavier d'ordinateur virtuel, si bien qu'on peut rédiger un tweet ou n'importe quel autre type de texte.