(Photo: 123RF)
BLOGUE INVITÉ. Jean Monnet, homme politique Français et surtout l’un des pères de l’Europe, disait que «les hommes n’acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans la crise».
Cette citation résonne particulièrement en ce moment.
Depuis maintenant quelques mois, la terre entière est en profonde transformation. Cela a commencé comme un virus qui, selon nombre de dirigeants de puissances mondiales, ne devait être que «régional», est devenu une pandémie mondiale meurtrière.
Aux quatre coins de la planète, ce qui était normal il y a à peine quelques mois est devenu rare, voire interdit. Promenades au bord de la plage, réunions de famille, déplacements en avion, vacances au chalet… sont aujourd’hui, temporairement, chose du passé.
Voulant éviter l’hécatombe, les gouvernements municipaux, provinciaux ou fédéraux y sont allés d’annonces de toutes sortes afin de venir en aide aux employés et entreprises de la Province.
Collectivement, nous ne pouvons que saluer les multiples programmes mis en place.
Bien qu’il soit difficile d’arrêter de penser au moment présent, je vous invite à un voyage dans le futur. Un voyage qui semble aujourd’hui extrêmement loin, mais qui pourtant va arriver très rapidement. Je vous invite en avril 2021.
À quoi va ressembler notre vie dans 365 jours? Comment cette crise modifiera notre quotidien? Allons-nous simplement revenir rapidement à nos vieilles habitudes une fois que la fameuse courbe soit aplatie?
Certes, ces dernières semaines furent pénibles à tous les niveaux, mais est-ce que cette nouvelle réalité ne serait pas parallèlement une occasion pour le monde des affaires de se réinventer, d’innover, de bâtir un nouveau monde, de nouveaux modèles d’affaires?
L’histoire nous démontre par de multiples exemples qu’une crise de cette ampleur est bien souvent l’élément déclencheur d’une révolution des manières de faire.
Que l’on pense au transport aérien, maritime ou sur rail, aux évènements, spectacles et sports de toutes sortes ou même à l’industrie des restaurants et bars, il est difficile de croire que ce sera «business as usual».
La normalité d’hier est le danger d’aujourd’hui! Afin de sortir au plus vite de cette crise, il faut donc, notamment, que le secteur privé se réinvente en un temps record.
Distanciation sociale, nouveaux réflexes sanitaires, nouveaux environnements de travail... Nous sommes obligés d’évoluer vers une nouvelle normalité.
D’ailleurs, nous voyons déjà nombre d’entreprises et entrepreneurs adapter leurs offres, leurs méthodes de travail, voire même leur raison d’être afin de survivre en ces temps difficiles.
J’en conçois, nous n’avons pas tous l’énergie, les moyens, les idées ou le temps de se retourner sur un «dix cenne». Cependant, je crois qu’il faille tout faire en son pouvoir afin de mettre l’épaule à la roue.
Seul dans son salon ou dans son bureau au sous-sol nous nous sentons souvent impuissants face à ce défi titanesque, cependant, je suis convaincu que maintenant est le temps d’agir, d’oser, de foncer.
C’est souvent dans les moments les plus difficiles et intenses de nos vies que l’on découvre une force intérieure qui nous pousse à réfléchir différemment et à voir les opportunités où tout le monde voit le chaos.
Un nouveau monde se pinte à l’horizon, allez-vous en être un acteur principal ou y jouer un rôle secondaire?