Dans notre blogue précédent, nous avons observé que les banques européennes conservaient leurs mauvais actifs plus longtemps que les banques américaines. L'ancrage constitue probablement un problème majeur qui amène les institutions européennes à conserver certains actifs dans l'espoir de les revendre à meilleurs prix. Le danger survient lorsque les mauvais actifs continuent de chuter, alors que les bons actifs qui auraient servi de remplacement produisent des revenus ou des gains. On se retrouve donc avec un important coût d'opportunité.
En conclusion, on revient constamment à l'évaluation de la valeur intrinsèque. Parfois, il est préférable de se débarrasser d'un titre, alors que dans d'autres circonstances, il vaut mieux en racheter. On doit donc constamment user de son jugement. Des erreurs seront produites de temps à autre. On ne peut pas les éviter, mais en s'efforçant de ne pas laisser l'ancrage les aggraver, on peut améliorer significativement les rendements de son portefeuille.