© Patrick Rannou
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Si vous aviez la chance d'obtenir un petit profit sur chaque achat auquel les gens s'adonnent, ne serait-ce pas merveilleux? Un achat du titre MasterCard, par opposition à un achat avec la carte du même nom, donne droit à un tel profit. Alors que le taux de chômage demeure élevé et que le monde entier doit composer avec des estimés de croissance de plus en plus pessimistes, MasterCard affiche une croissance étonnante. Pourtant, il ne s'agit pas d'une nouvelle technologie. Les cartes de crédit et de débit existent déjà depuis un bon moment.
Selon MasterCard, 85% de toutes les transactions mondiales sont encore exécutées en chèques ou en argent liquide. Voilà pourquoi il existe encore beaucoup de potentiel pour les sociétés qui offrent aux consommateurs et aux entreprises de passer à l'ère des paiements électroniques. Qui plus est, une importante partie de sa croissance provient de l'étranger. Bien que MasterCard détienne son siège social dans l'état de New-York, 62% de ses revenus sont engendrés à l'extérieur des États-Unis. Cette statistique revêt beaucoup d'importance pour un investisseur canadien. Comme nous le savons, le dollar américain gruge nos rendements lorsque qu'il s'effondre vis-à-vis notre monnaie. Or, comme la majorité des revenus de MasterCard sont produits ailleurs qu'en sol américain, nous bénéficions d'une certaine protection contre l'affaissement de la devise. En effet, si les monnaies étrangères s'apprécient, les revenus de la société sont augmentés d'autant puisque que ceux-ci sont convertis en dollars américains.