Le livre explique notamment comment Mark Zuckerberg a tout mis en œuvre pour s’assurer de garder le contrôle de son entreprise dès 2005. Il explique aussi comment Facebook a changé les règles du jeu dans la Silicon Valley en popularisant les marchés secondaires et en attendant pas moins de huit ans avant de faire son entrée en Bourse.
À ceux qui se demandent si Mark Zuckerberg a la maturité nécessaire pour présider une société publique générant un chiffre d’affaires se chiffant en milliards, le livre tend à démontrer que oui. Il semble que le fondateur de Facebook ait une soif insatiable d’apprendre et qu’il sache bien s’entourer.
Mark Zuckerberg aurait d’ailleurs fait bonne figure dans la guerre de recrutement que se livrent les géants de la Silicon Valley. En misant sur l’acquisition de petites start-ups dans le seul but d’obtenir leurs employés, il aurait réussi à réunir une équipe d’ingénieurs de grand talent. Le PDG de Facebook aurait lui-même négocié la plupart des acquisitions de l’entreprise et le taux de rétention des employés ainsi obtenu serait bon, selon les critères de la Silicon Valley.
Le livre présente Mark Zuckerberg sous les traits d’un PDG exceptionnel. Il l’est sans doute, mais encore faudrait-il que les attentes des investisseurs envers Facebook ne soient pas encore plus exceptionnelles. Le livre de PandoDaily ne peut donc aspirer à être davantage qu’un prologue.